Une Ere Nouvelle: publication de mon premier roman

Publié le 6 Mars 2014

Une Ere Nouvelle: publication de mon premier roman

Voilà, j'ai le plaisir d'annoncer la publication de mon premier roman sur la boutique d'Amazon. Il est disponible à la lecture pour les iPad, iPhone, PC et toute liseuse Kindle. J'espère que ce sera le premier d'une longue série, et qu'à terme, une version papier sera disponible. En attendant, voici le lien où trouver le roman:

http://www.amazon.fr/Une-%C3%88re-Nouvelle-Chris-Red-ebook/dp/B00IT59CWK/ref=sr_1_17?s=digital-text&ie=UTF8&qid=1394095720&sr=1-17Une Ere Nouvelle

Et, pour vous donner éventuellement envie, voici le prologue:

"Un homme était assis au bord d’une falaise face à une mer agitée dont l’écume claquait les versants de ce mur rocheux ; derrière lui, une terre calcinée, d’un rouge autrefois inhabituel en ce recoin de la planète, la végétation s’étant raréfiée, il scrutait depuis la fin de ce désert sans nom l’horizon éclairé d’un ciel orangé se mêlant avec perfection aux aspects de ce climat aride. Il était perdu dans ses pensées, complètement isolé de toute civilisation. Il se tenait là, assis, une jambe se balançant doucement dans le vide, faisant ainsi s’effriter quelques cailloux qui chutaient dans l’eau… A quoi pouvait-il bien penser ? Songeait-t-il à l’humanité telle qu’elle était autrefois ? Le début du XXIème siècle avait été marqué par des conflits croissants, de plus en plus violents, des révoltes de peuples, tout cela dans un climat environnemental hostile. Si les hommes avaient bien commencé par se détruire entre eux, c’étaient les catastrophes naturelles qui avaient pris le dessus petit à petit de façon à éteindre toute forme de civilisation étendue ainsi que toutes avancées technologiques. Toutes les discriminations et différenciations de nationalités ou de races avaient disparu, la nature avait rangé tous les hommes sur le même pied d’égalité, comme êtres humains impuissants face à des forces telluriques, qui elles seules ont le pouvoir de polir la planète à leur guise. À partir de l’an 2010, les tremblements de terre, les éruptions volcaniques, les ouragans et autres tsunamis s’étaient accrus et succédés à un rythme quotidien : une nouvelle géographie, de nouveaux continents et de nouveaux climats étaient apparus. Tout ce que l’Homme avait bâti pendant des millénaires fut détruit en peu de temps. Les systèmes économiques et politiques se sont effondrés et sont devenus inutiles, les frontières sont rapidement devenues obsolètes. Chaque jour était une épreuve de survie, les hommes étaient obligés de s’entraider, les religions perdaient de leur sens, toutes les fondations de l’Humanité s’effondraient tel un jeu de cartes, en plus violent. Qui plus est, ce phénomène de domino se produisait à une période de l’histoire où les conflits s’accumulaient, au même titre que l’incompréhension entre les hommes et entre les cultures. Les oppositions étaient partout présentes et atteignaient leur point de non retour, une troisième Guerre Mondiale semblait être sur le point d’éclater. Tout fut remis en cause à un rythme incroyablement accéléré, tous ceux qui profanaient les valeurs qu’ils vantaient étaient éjectés de leur piédestal par une force leur étant infiniment supérieure. Chaque homme avait dès lors son propre destin entre ses mains. Et certains avaient survécu. Il s’agissait d’un combat qui s’était mesuré en années… Combien ? Personne, parmi les survivants, ne le savait exactement, le calendrier avait été abandonné, l’Humanité s’était retrouvée plongée dans une nouvelle ère… Un Nouveau Monde, auquel faisait face Natan, plongé dans son vécu, sur le monticule de sa vie. Seule une date restait gravée dans la mémoire des hommes, le 23 novembre 2014. Ou le 24 novembre 2014. Cela dépendait de l’endroit où l’on était situé à ce moment-là. Pourtant, la Terre n’avait cessé d’envoyer des avertissements aux hommes. Des catastrophes se produisaient régulièrement dans les endroits qui souffriraient le plus de l’Apocalypse. Toutefois, les hommes n’interprétaient pas comme il le fallait les signes que la terre nourricière essayait de leur transmettre. Au contraire, ils essayaient à tout prix de s’adapter là où il ne fallait pas rester, à l’image des îles situées tout le long de la ceinture de feu dans l’océan Pacifique, qui furent englouties pour la plupart d’entre elles.

Alors que Natan s’isolait face à un océan qui s’étendait à perte de vue, la vie poursuivait son chemin dans un paisible village situé à environ un kilomètre de la majestueuse falaise. Malgré des conditions climatiques arides, une petite communauté s’était développée près de la mer. A l’origine, une famille de rescapés démunis s’y était installée, ne sachant ni où aller, ni comment y aller. Au fil du temps, quelques rescapés errants en quête d’autres survivants avaient fait leur rencontre… La solidarité était, en effet, redevenue monnaie courante sur la planète, l’insécurité quotidienne et la peur de son prochain, qui régnaient dans les cités urbaines de la période d’hégémonie technologique de l’espèce humaine, avaient disparu. Ainsi, de petits villages de rescapés étaient disséminés sur le pourtour de la planète, les moyens de communication de masse et les moyens de transport modernes n’existaient plus. Certains vivaient en nomades, d’autres aspiraient à trouver un endroit propice pour y fonder leur foyer. Les plus chanceux avaient rencontré d’autres personnes dans la même situation et avaient fondé des petites communautés. Les satellites avaient disparu, les réseaux et centrales électriques également, et il va sans dire que le système bancaire n’était plus qu’un souvenir fumant. Le troc avait repris sa place, les échanges de biens et de services étaient devenus la nouvelle façon de vivre, certains tissaient les vêtements, d’autres s’occupaient de la nourriture, il y avait ceux qui bâtissaient les maisons. Chacun détenait ses propres qualités et ses propres compétences qu’il mettait à la disposition de son prochain. Dans ce petit village de Jalalah, qui doit son nom à son « fondateur », la vie avait commencé à prospérer petit à petit, ce système de troc et d’échanges semblant fonctionner à merveille, les habitants avaient appris à se connaître, à vivre ensemble et à s’apprécier. Les plaisirs superficiels de la vie s’étaient évanouis, il ne s’agissait plus que de mener une existence simple, chaque jour représentant un nouveau défi. Mais avant de partir à l’aventure et de suivre les pas du héros de ce récit, à savoir, le jeune Natan, il faut revenir en arrière et évoquer avec plus de détail l’histoire de cette petite communauté. "

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